Appel à communication : colloque « La puissance »
Appel à communication : colloque « La puissance » fin mai / début juin 2019, Faculté de Droit & Science politique de Montpellier
Les axes du colloque :
La puissance en droit public et son histoire. Il conviendra d’étudier la puissance dans sa dimension publiciste, en analyser l’origine et les conditions de sa légitimité (ou de son illégitimité), exposer les différentes formes que celle-ci peut prendre, les contours et les modalités de son exercice, mais également l’évolution que le concept a connu de l’époque romaine à la Révolution française, en passant par « une suprême et perpétuelle puissance déférée à un seul, qui lui donne le droit de commander absolument et qui n’a pour but que le repos et l’utilité publique […] » (Cardin le Bret, Traité de la souveraineté du roi) de l’absolutisme d’Ancien Régime.
La puissance en droit privé et son histoire. Dans son Discours préliminaire prononcé lors de la présentation du projet de Code civil par la commission du gouvernement, Jean-Etienne-Marie Portalis déclara que de « bonnes lois civiles sont le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir (…) ; si elles ne fondent pas le gouvernement, elles le maintiennent ; elles modèrent la puissance, et contribuent à la faire respecter, comme si elle était la justice même ». Il s’agira d’étudier la puissance dans les rapports d’ordre privé, leur formation, leur vie et leur terme. Mais également l’impact du droit privé sur la puissance publique. Ainsi, faudra-t-il traiter de la puissance dans les rapports des hommes entres eux, mais aussi avec les biens, les sociétés…
Communications :
Elles se dérouleront à la Faculté de Droit de Montpellier, leur durée ne doit pas excéder les 30 minutes, elles devront être présentées oralement et en français.
Candidatures :
Elles sont ouvertes prioritairement aux doctorants et docteurs des trois premières sections CNU.
Elles devront être envoyées à l’adressecontact.amjhd@gmail.com,avant le 1ier mars 2019. La candidature doit s’accompagner d’un C.V., du titre envisagé de la communication et d’un bref résumé n’excédant pas les 1200 caractères.